La première partie de cet ouvrage n'est pas plus un témmoignage que ce n'est un livre d'histoire. La réaalité y est inextricablement liée à la fiction. En effet, le nom du maire de Corcelles-Lès-Cîteaux de cette époque est vrai, les faits historiques sont vrais et les parcours des poilus Corcellois mort pour la France sont vrais. Pour autant, le curé, l'instituteur, les familles des défunts, qui partent de la réalité, sont totalement détournés au profit de la fiction. Il ne s'agit donc pas d'un livre d'histoire car les faits que je raconte ne se sont pas exactement passés de cette façon. D'autre part, il ne s'agit pas d'un roman parce que certaines choses sont vraies. La seule hardiesse de ce récit est de faire partager au lecteur un moment de la vie d'une commune et plus particulièrement de son maire dans une période trouble pendant laquelle les morts se succèdent.
